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Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Tous les stades du championnat d’élite du rugby français (TOP 14)

Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar Wizz » 09 Nov 2010, 19:13

Le rugby commence également à vouloir améliorer ses infrastructures

Colloque stades de la LNR les 22 et 23 novembre

La Ligue nationale de rugby organisera les 22 et 23 novembre à Paris son 1er colloque Stades. Initialement prévu les 19 et 20 octobre, il avait du être reporté suite aux mouvements sociaux.


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http://www.lnr.fr/actions-colloque-stad ... 11472.html

Programme du colloque : http://www.lnr.fr/IMG/pdf/Programme_Colloque.pdf

Information à suivre :perfect:
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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar pok75 » 20 Nov 2010, 19:59

Il y aura également une discussion sur le futur grand stade pour l'équipe de France de rugby. Si ils veulent quelque chose de crédible vis à vis des autres nations européennes, il faudra au moins faire un stade de 80,000 places. Il y aura probablement pas de club résident
L'article : http://www.rugby365.fr/xv-de-france/art ... tade.shtml
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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar Baskra » 20 Nov 2010, 23:57

Un peu comme Twickenham et Wembley à Londres, la France disposerait d'un stade de 80.000 places en foot et un autre d'une même dimension en Rugby, se serait enorme ! D'autant qu'au niveau des affluences, le Top 14 est de loin le championnant en Europe qui a la meilleure moyenne, je crois même que la Pro D2 est 4ème ...
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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar cr@zy59 » 21 Nov 2010, 10:20

Après, il faudra le rentabiliser ce stade. Je ne pense pas que les 7-8 matchs de l'équipe de France par an le rentabiliserons. Il sera en concurrence avec le Stade de France pour les autres évènements. Quelqu'un sait si le stade de France est à saturation au niveau des évènements organisés?
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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar kybo » 22 Nov 2010, 19:37

DÉLOCALISATION (1/3) : LES PRÉMISSES

Aujourd’hui, la délocalisation est devenue un outil très apprécié par les clubs pour des rentrées financières conséquentes et un spectacle au rendez-vous. Si le Stade Français reste le club qui véhicule ce procédé à la perfection, la première délocalisation date de 1997, à Toulouse, quand le Stade, précurseur en la matière, recevait Brive pour une demi-finale européenne.

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PREMIÈRE PARTIE : TOULOUSE, LE PRÉCURSEUR

Toulouse, 1997. Le Stade Toulousain, reçoit le tenant du titre, le CA Brive en demi-finale de la Coupe d’Europe de rugby. Pour la première fois dans l’histoire de l’ovalie française, une rencontre sera délocalisée. Proximité oblige, c’est au Stadium Municipal que l’on pourra voir cette première. René Bouscatel, président du ST se rappelle de cette rencontre… « Notre stade était trop petit pour un tel évènement et on avait l’opportunité du Stadium. Le pari a été réussi, plus de 26.000 personnes nous avaient suivies ». Une forte demande, un stade trop petit. Le pain quotidien du Stade Toulousain et de son président qui voyaient, en la délocalisation, un moyen « d’événementialiser » le rugby.

L’ancien demi d’ouverture briviste Christophe Lamaison, se souvient également de cette première, pas si particulière : « Nous n’avions pas fait de préparation spécifique. On jouait juste à l’extérieur, ça ne changeait pas nos habitudes. C’était un match comme un autre, sur un terrain comme un autre ». Il admet cependant que ce type de délocalisation peut être un désavantage pour les joueurs évoluant à son poste : « L’environnement était plus difficile pour le buteur, je manquais de repères sur un terrain que je ne connaissais pas ». Un handicap qui ne l’avait pourtant pas empêché de réaliser un grand match. Son club l’avait d’ailleurs emporté, malgré un score de parité de 22-22, mais ayant inscrit plus d’essais que les rouges et Noirs.

Sans le savoir, le champion d’Europe toulousain venait de créer une nouvelle vague, celle de la délocalisation. Cette nouveauté, devenue aujourd’hui banale, pourrait selon Christophe « Titou » Lamaison faire perdre certaines valeurs aux joueurs. « Il y avait le principe de défendre son territoire, il ne fallait pas perdre. C’était un principe qui donnait beaucoup plus de pression. Les seules délocalisations que l’on avait à l’époque étaient pour les phases finales. Il y avait de l’envie, l’envie de remporter tous les matches sur son terrain. L’adversaire ne devait pas gagner ! ».

Devenu le deuxième sport hexagonal après le football, le rugby spectacle, emmené par un certain Max Guazzini, va alors transformer l’essai…

http://www.lnr.fr/actions-colloque-stad ... 11680.html

DÉLOCALISATION (2/3) : LE DEVELOPPEMENT

Entre aperçue à la fin des années 90 à Toulouse, la délocalisation est devenue au cours de la décennie suivante un outil incontournable pour les clubs, dans le but d’attirer toujours plus de monde, de renforcer son lien avec les supporters et de bénéficier de rentrées financières supplémentaires. Et le Stade Français et son Président Max Guazzini apparaissent comme « LES » spécialistes de ce procédé… pourtant c’est un malentendu qui est à l’origine de cette belle histoire.

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DEUXIÈME PARTIE : L’ÉVOLUTION GUAZZINI

Président du Stade-Français depuis sa reprise du club en 1992, Max Guazzini et sa mécanique bien huilée on porté le club parisien jusqu’aux cimes hexagonales. S’il a révolutionné l’approche du rugby pour certains, et dénaturé pour d’autres, il est pour beaucoup « le » président du professionnalisme. Du spectacle aux feux d’artifices, en passant par des concerts et des animations, le Président du Stade Français-Paris a créé un nouveau monde autour de son sport : le rugby-spectacle. Si l’idée pouvait sembler folle, Max Guazzini a trouvé la solution. « Le Stade de France nous a offert la possibilité d’avoir un public familial grâce à notre politique tarifaire. Nous proposons des places allant de 5 à 65 euros pour que tout le monde puisse venir voir un match de rugby. Le tout en s’amusant ». S’amuser. Maître mot du président parisien depuis les prémisses du Parc des Princes à la réussite du Stade de France.

Pour ce faire, il va faire d’un match de rugby une fête, sur et en dehors du terrain. Mais cette idée n’est pas apparue directement au dirigeant du Stade Français : « Sur le premier match, nous n’avions rien prévu de spécial concernant les animations. Le programme ne proposait que des poms-poms girls et des drapeaux ». , mais un événement va alors changer la donner et donner de nouvelles idées à Max Guazzini … "J’avais lu un article quelques semaines avant où il était écrit que nous ferions des attractions pour les spectateurs alors que nous n’avions rien de prévu ! Il fallait trouver au plus vite quelque chose pour animer le stade et c’est là que nous avons eu l’idée d’un karaoké et de feux d’artifices ».

Une bonne ambiance dans les tribunes et une politique tarifaire à bas-coûts, alliées à un club enchainant les bonnes performances, l’alliage prend vite. Les spectateurs se pressent pour voir les nouvelles idées du président parisien et de son équipe.

René Bouscatel, président du Stade Toulousain a ouvert la voie. Max Guazzini, s’est empressé de la prendre. L’an passé, le Stade Français a vu cinq de ses affiches de championnat être délocalisées, un nombre trop important que reconnaît le président francilien… « L’an dernier, nous avons fait cinq matches au Stade de France, c’est trop. Ça donne beaucoup de travail. Cette année, on a décidé de ne faire que trois rencontres. Il faut que la délocalisation reste un événement ». Un évènement qui ne doit pas tomber dans la banalité, car trop de délocalisations dénatureraient le procédé…

http://www.lnr.fr/actions-colloque-stad ... 11682.html

DÉLOCALISATION (3/3) : LES RISQUES

Si les avantages de délocaliser certaines rencontres ne sont plus à prouver, les risques sont pourtant nombreux, et de taille. En effet, si une délocalisation doit rester un moment à part dans une saison, leur multiplication pourrait tendre à les banaliser, avec pour risque majeur, une certaine lassitude chez les supporters, qui provoquerait un désamour. Attention à ne pas tomber dans la routine, car cela est et doit rester un spectacle.

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TROISIÈME PARTIE : LES RISQUES D’UN TEL PROCÉDÉ

La saison dernière, six clubs de l’élite ont délocalisé au moins une rencontre. Un record pour le TOP 14 Orange. Pour Pierre Bousquier, directeur administratif du Biarritz Olympique, ce genre d’évènements doit « rester un moment à part dans une saison. Les multiplier retirerait cette saveur particulière, et pourrait même lasser les supporters ». Même son de cloche pour Christophe Lamaison qui avait vécue la première avec Brive au Stadium : « Les délocalisations ne sont plus ce qu’elles étaient. Il fallait que cela un reste un spectacle, un événement, aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas », regrette-t-il.

Le côté financier rentre souvent en compte dans ce genre d’évènement. Une délocalisation réussie rapporte énormément au club, mais le directeur administratif biarrot reconnait que l’aspect financier ne doit plus être le seul à rentrer en compte. Le sportif reste avant tout essentiel. Une notion que Pierre Bousquier et le B.O ont accepté. Cette année, le club basque a décidé d’annuler une délocalisation : « Si Toulouse reste le club qui attire les foules, au moment du match, Biarritz n’avait pas les résultats escomptés, et nous ne voulions pas galvauder l’évènement. Un tel match doit rester un moment à part ».

Si les délocalisations doivent rester un événement particulier dans une saison, certains clubs comme le Stade Toulousain sont confrontés à une très forte demande lors de chaque rencontre. Un problème qui ne sera pas réglé sans la construction d’un grand stade de rugby : « En France, il manque trois ou quatre grands stades dédiés au rugby. Il n’y a que le Stade de France qui peut accueillir plus de 60.000 personnes », confesse René Bouscatel, président du Stade Toulousain depuis 1992.

Autrefois décriées, les délocalisations sont aujourd’hui rentrées dans les moeurs. Peut-être même un peu trop. Le risque de lassitude est présent, un constat que le Stade Français a pu vérifier l’an passé. Seule une de ces délocalisations au Stade de France a fait le plein. Déjà le déclin ? Le « Colloque Stades » qui aura lieu les 22 et 23 novembre prochain donnera surement des réponses sur ce phénomène en légère perte de vitesse. À l’instar de Lille, Le Havre, Le Mans et Valenciennes en football, il faudra passer par la construction de nouveaux stades pour que le rugby hexagonal puisse franchir un nouveau cap…

http://www.lnr.fr/actions-colloque-stad ... 11684.html
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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar kybo » 22 Nov 2010, 19:43

Bruno Lalande (Directeur de KantarSport) : « Comprendre et accompagner tous les acteurs de ce bel écosystème du Rugby »

Fidèle, connaisseur et passionné, le public rugby, toujours aussi nombreux, continue d’assister avec fougue aux joutes hexagonales, mais également internationales, au travers des Coupes Européennes et du XV de France. Cependant, il se heurte à certaines difficultés, structurelles et financières, qui peuvent soulever un petit bémol. Le colloque stades de la LNR sera l’occasion de mettre l’accent sur les points à améliorer, et ce, sur la base d’une étude de satisfaction, menée par KantarSport, sur laquelle revient son directeur, Bruno Lalande.

Etude satisfaction spectateurs

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Quelle est la place du rugby dans le cœur des spectateurs aujourd’hui ?
Les spectateurs du rugby en TOP 14 Orange et PRO D2 sont de véritables passionnés. Ainsi, 72% des spectateurs du TOP 14 Orange sont passionnés par le rugby et 23% sont très intéressés. C’est un public de connaisseurs qui vient pour supporter son équipe (44%) mais aussi par simple passion du rugby (43%).

Avec qui va-t-il au stade ?
La moitié des spectateurs viennent au stade accompagné d’une ou deux personnes. Seuls 7% viennent seul. Environ la moitié des spectateurs des stades de rugby professionnel viennent en famille au sens large (conjoint, enfants, autres membres). L’autre moitié vient entre amis.

Ses motivations ?
Le but du déplacement au stade est comme nous l’avons déjà dit, autant pour supporter son équipe préférée que par passion pour le rugby.

Son implication ?
L’implication des spectateurs du rugby est forte. Entre 90%-95% des spectateurs se déclarent très intéressés voire passionnés par le rugby. C’est un public de connaisseurs relativement captif.

Sa fidélité ?
La fidélité des spectateurs du rugby est forte. 80% d’entre eux sont venus au moins 3 fois assister à un match durant la saison. Encore plus fort en PRO D2 avec 56% qui ont assisté à au moins 10 matches.

Son comportement d’achat ?
54% des Spectateurs du TOP 14 Orange sont prêts à payer leurs places plus de 20 €, et 1 sur 5 est prêt à payer plus de 30€.
Pour la PRO D2, 60% des spectateurs sont prêts à payer moins de 20€. Ils achètent leur place majoritairement hors guichets pour le TOP 14 Orange (Internet, magasins, téléphone pour 71% d’entre eux. Par contre, beaucoup de ventes au guichet le jour du match pour la PRO D2 (61%).
8% des spectateurs du TOP 14 Orange achètent leur place le jour du match contre 39% en PRO D2.

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Quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent, notamment pour se rendre au stade ?
Les principales difficultés pour les spectateurs du rugby tiennent à la qualité des stades. Ainsi, la protection aux intempéries, le confort des sièges et le rapport qualité – prix des buvettes sont les principaux points d’amélioration soulevés.

Quel est le niveau de satisfaction ?
Malgré les petites réserves exprimées sur la qualité des stades précédemment, les spectateurs du rugby sont globalement très satisfaits. 96% des spectateurs du TOP 14 Orange sont très ou assez satisfaits et 94% en PRO D2.
Il est vrai que, notamment en TOP 14 Orange, de nombreux clubs ont déjà grandement amélioré leurs stades avec la construction de nouvelles tribunes et d’espaces d’hospitalité. Mais les clubs partaient de loin dans la plupart des cas.

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Leurs attentes ?
Leurs attentes sont très axées sur le stade : une ambiance plus festive (PRO D2), des stades faciles d’accès, dans lesquels les spectateurs pénètrent facilement, sont protégés des intempéries et bien assis. Une offre de nourriture et boisson meilleure marché et un accès aux buvettes facilitées.

Dans cette optique, que représente ce colloque pour vous ?
Ce colloque est la possibilité de faire un état des lieux de l’existant et de faire prendre conscience de la nécessité de moderniser les stades de rugby professionnels.
Pour KantarSport, c’est l’occasion de montrer son savoir faire sur ce type d’études au service opérationnel des acteurs du rugby et les accompagner pour en améliorer leurs performances.

Que peut-il apporter ?
Une prise de conscience des enjeux à court, moyen et long terme et une mise en œuvre d’actions concrètes.

Quelles sont vos attentes ?
De l’échange, de l’interactivité, pour comprendre et accompagner tous les acteurs de ce bel écosystème du Rugby dans leurs problématiques passionnantes.

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http://www.lnr.fr/actions-colloque-stad ... 11686.html

Antoine Besse (Responsable Organisation matchs USAP) : « Le supporter est également un client, et le client est roi »

Toujours aussi fidèle que par le passé, le public du rugby continue à se déplacer en masse dans les stades pour supporter leurs couleurs. Les accueillir dans les meilleures conditions est devenu l’un des grands chantiers des clubs, qui tentent de tout mettre en œuvre pour leur rendre ces moments les plus agréables possibles. Toujours à la recherche d’innovations dans ce sens, l’USAP a mis plusieurs opérations et procédés en place pour renforcer son lien avec le peuple Sang et Or. Antoine Besse, le Responsable Organisation Matchs du club, revient sur ce qui est aujourd’hui en place.

Comment maximiser l’expérience du spectateur ?

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DANS LE STADE

Faciliter l’accès et améliorer l’accueil du public

L’accueil du public se fait d’abord au niveau du stadier, et nous tenons particulièrement à un bon accueil. Le bon accueil c’est quoi, c’est un sourire, un bonjour avec un petit mot qui va bien, et nous faisons en sorte que cela soit le cas. Je sais pertinemment que tous les stadiers d’Aimé Giral ne sont pas forcément tous aimables, mais nous y travaillons avec notre prestataire, et même si nous devons encore plus y mettre l’accent car je pense que nous ne le poussons pas assez. Le supporter est également un client, qui a la particularité d’avoir une forte affinité sport, des liens privilégiés avec le club, et pour cela il doit être accueilli comme un roi. « le client est roi ».
La deuxième chose concerne le confort des spectateurs, et c’est d’ordre structurel. Il y a d’abord ce que la collectivité locale nous met à disposition, à commencer par le stade, dont nous avons eu une rénovation récente, qui a permis d’offrir plus de place assises et couvertes (pour remplacer des places debout non couvertes). Ensuite, il y a ce que nous avons apporté récemment, le contrôle d’accès, deux écrans géants et ce que nous souhaitons, avec l’aide de la collectivité, mettre en place prochainement : une signalétique stade.
Nous avons un gros avantage, celui de posséder d’excellentes relations avec la collectivité locale, et surtout de nous occuper du rugby à Perpignan, et ici, le rugby prend une place importante.

Créer des lieux de vie

La volonté de l’USAP était de créer des espaces et améliorer le confort, pour que nos supporters se sentent bien, et à terme, consomment plus. Au départ, nous voulions faire des animations dans le stade, mais le public est alors spectateur, il ne consomme pas et cela ne favorise ni les échanges ni la bonne ambiance, nous avons donc pris le parti de créer des animations sur le parvis du stade.
Nous avons réussi cela en réunissant tous les services, la buvette, la boutique, les banques à « Tincset », les animations, une scène, les ambiances dans plusieurs lieux… ainsi, grâce à ces espaces, nous avons favorisé un climat agréable et convivial, où le client à le choix de sa consommation. La finalité de ces aménagements a été l’augmentation conséquente du panier moyen du spectateur. (+31% d’augmentation).

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Création d’une monnaie
Cela est né il y a trois ans, quand le Président a émis le souhait de vouloir gérer l’argent directement. Nous avons d’abord fonctionné par le biais de tickets (restaurants, buvette, boutique), mais nous nous sommes rendus compte que cela était facilement falsifiable, et que nous rencontrions un problème comptable de taille, car il fallait conserver toutes les souches.
A cette époque, le poker était à son apogée, et nous avons alors surfé sur la vague avec une idée de jetons à notre effigie, à acheter pour pouvoir consommer sur place. Nous avons fait appel à nos supporters pour trouver un nom à ces jetons, pour qu’ils puissent ainsi s’approprier l’objet, et c’est « Tincset », j’ai soif en Catalan, qui est ressorti. Dans cet esprit, nous sommes même allés plus loin en éditant à chaque saison des jetons « collector » en nombre limité. L’an passé nous avons sorti le Tincset d’or Champion de France 2009.
Cela n’a pas été très compliqué à mettre en place, car cela revenait à acquérir les automates où sont stockés les jetons et à les mettre en place. En revanche nous avons rencontré des difficultés « humaines ». D’abord parce que pour certains supporters, il n’était pas acquis d’échanger sa monnaie contre des jetons. Ensuite car nous avons une partie de nos supporters, assez âgés, qui ne veut pas entendre parler des automates. Il a fallu leur expliquer les avantages de ce procédé, mettre en place des guichets, tenus par des hôtesses, où il est possible d’acquérir des jetons tout en conservant ce contact humain recherché, et mettre en place des ventes ambulantes de jetons dans le stade, lors des périodes de jeu. Nous offrons un service en tribune pour que le public gagne du temps à la mi temps mais aussi pour que le client consomme même lorsqu’il est spectateur. Le seul problème réside encore lorsque l’on parle des supporters adverses, et notamment étrangers, qui doivent après avoir changé leur devise la rechanger à nouveau en jeton.
Mais aujourd’hui le procédé a fait ses preuves, pour nous d’abord, car nous avons notre propre monnaie, ce qui est un symbole fort, mais cela facilite la gestion, cela est plus simple à distribuer, à compter, et cela permet une avance de trésorerie. Car le but est que les spectateurs se constituent une petite banque de jetons, et ne les achètent pas seulement sur place le jour du match. Ils peuvent les acquérir lorsqu’ils achètent leur billet en amont, quand ils prennent leur carte d’abonnés…

Réseau social (USAP Live)
C’est tout nouveau, et pour tout dire encore dans les cartons. Le principe est simple. Lorsque les abonnés, spectateurs arrivent au stade, ils annoncent leur arrivée via l’application, ils sont localisés et peuvent donner rendez vous à leur amis dans le stade, les lieux de vie. Ainsi ils peuvent échanger plus facilement que par envois de SMS.
C’est venu de l’agence SQUARE PARTNERS, notre prestataire qui gère également l’application USAP, et qui nous proposé de nous mettre en place ce concept (géolocalisation , social rewarding, détection des amis dans le stade)… ça revient à améliorer les lieux de vie, augmenter le sentiment d’appartenance à une communauté, une tribu, en permettant à nos supporters de pouvoir échanger plus simplement, plus rapidement.

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A L’EXTERIEUR DU STADE

Carte d’abonné
Cela fait trois ans maintenant que nous avons mis en place ce concept de sponsoring sportif. (Concept mis en place par la société SPORTUNIT).
SPORTUNIT nous a permis de proposer un moyen d’offrir à nos supporters une solution pour se financer l’accès au sport-spectacle, et de toucher une autre cible de partenaire, celle des commerçants, qui ne pouvaient pas nous toucher directement, car le ticket d’entrée était trop important pour ces structures.
Côté commerçants, nous effectuons toute la communication auprès de nos supporters, nous aidons à à la création de trafic dans les commerces et en échange, ils nous reversent, en cas d’achats de nos supporters avec la carte d’abonnés, un pourcentage négocié au préalable, une partie au club, une partie à l’acheteur.
Ainsi, le supporter cumule des euros sur sa carte USAP, utilisable en boutique, à la brasserie, ou pour la billetterie, et surtout devient sponsor actif du club. Le club bénéficie lui de nouvelles recettes, mais renforce surtout son lien avec ses supporters, qu’il connait ainsi mieux.
Cela a été particulièrement simple à mettre en place, car dans un premier temps, nous sommes allés voir nos partenaires, puis les autres commerçants, qui ne pouvaient eux pas nous touchés directement, et qui étaient ravis de pouvoir participer et d’appartenir à la famille USAP. Le Club est très important à Perpignan, et être partenaire est bénéfique. En échange ils devaient mettre un logo du club dans leur vitrine, pour nous permettre une visibilité dans le centre ville où nous étions absents.

Application mobile
Nous étions un peu en retard à ce niveau. D’autres avaient déjà sorti des applications, nous ne savions pas si cela allait fonctionner, donc nous avons perdu un peu de temps. Ensuite, nous nous sommes rendus compte que ça allait tellement vite, que dès que nous ajoutions quelque chose, nous voulions en rajouter d’autres… jusqu’au jour où nous avons décidé de la lancer telle quelle et de la faire évoluer.
L’idée est d’être toujours en lien avec notre public, par les matchs en direct, les infos du club, le compte client. Mais également la possibilité de développer le procédé au niveau des abonnés, de la carte d’abonné et des commerçants partenaires. Un supporter, dans Perpignan, pourrait ainsi savoir quel commerçant partenaire se trouve à proximité.
C’est le même prestataire, l’agence SQUARE PARTNERS, que pour le réseau social (qui s’occupe également de la CRM), avec qui nous travaillons sur les développements technologiques.
La plus grosse difficulté résidait dans le fait de ne pas être banal par rapport à ce qui se faisait déjà, et comme je le disais, cela va tellement vite, qu’il faut sans cesse être à la page.

Outil de Customer Relationship Management (CRM)
Nous en parlons depuis six mois, car nous nous rendons compte que si nos supporters sont fidèles et viennent en masse, nous ne les connaissons pas. Nous bénéficions d’une base de donnée client très forte, mais encore anonyme.
L’idée est de hiérarchiser tout ce monde, avec la création d’un site, sur lequel chacun entrerait son mail et son mot de passe, et bénéficierait d’une page personnalisée, où il pourra retrouver l’actualité du club, les informations de sa catégorie (partenaire, nins, Amics, ou autres), ses mails, son compte d’€ qu’il aura cumulé sur sa carte. Nous récolterions les infos, renforcerions l’interactivité avec eux, et pourrions ainsi proposer une offre personnalisée et ainsi fidéliser encore un peu plus notre public.

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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar kybo » 23 Nov 2010, 22:04

Pierre Bousquier (directeur administratif du BO) : « Une délocalisation doit rester un moment à part »

Face à des stades ayant parfois atteint leur maximum en terme de capacités d’accueil, les clubs professionnels ont du trouver la parade pour satisfaire le plus grand nombre de spectateurs, et être en adéquation avec l’évolution du rugby. Les délocalisations ont permis cela, mais de plus en nombreuses, elles ne doivent pas tomber dans la banalité. Pierre Bousquier, le directeur administratif du Biarritz Olympique, nous explique l’organisation, les avantages mais aussi les inconvénients de ces évènements, qui doivent rester un moment à part dans une saison.

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Le BO a fait du stade d’Anoeta de San Sebastian une deuxième maison

Pourquoi les délocalisations sont-elles devenues si incontournables ?
Au regard de la configuration des stades de rugby, la situation n’est pas optimale, et les clubs, qui sont aujourd’hui des entreprises, sont à la recherche d’améliorations et de recettes supplémentaires autour de l’organisation des évènements. Les délocalisations sont donc une solution toute naturelle, car cela permet d’augmenter la notoriété et les rentrées d’argent.

Comment gère-t-on la préparation en amont de ces évènements ?
C’est un boulot énorme. Lorsqu’on délocalise dans une même ville, comme c’est le cas à Toulouse ou à Paris, il y a des problématiques similaires. Ce n’est pas le cas quand cela se passe dans une autre ville, voire dans un autre pays. S’il faut attirer les supporters, il faut également satisfaire les abonnés et les partenaires, et replacer tout ce monde est compliqué, car nous ne pouvons le réaliser informatiquement. Par ailleurs, il faut s’adapter à un lieu et un environnement différent, tout en respectant l’esprit du match, qui au final, reste et doit rester un match à domicile.
Je reviens sur les déplacements hors du territoire qui peuvent poser de réels problèmes. En effet, l’organisation d’un match doit se faire, d’une part en harmonie avec les règlements du championnat qui organise les compétitions, et d’autre part en accord avec les lois du pays d’origine. Mais il faut également l’être avec les lois du pays d’accueil. Et pour nous, en Espagne, il faut l’être avec le Gouvernement Espagnol, le Gouvernement Basque et le Gouvernement des Provinces. Même chose avec la fiscalité, qui n’est pas la même en France et en Espagne. A titre d’exemple, il n’y a pas de TVA sur la billetterie dans l’hexagone, chez nos voisins, si.
Pour tout ce qui tourne autour du match à proprement parlé, c’est très différend, car les stades sont plus grands, les sites différents, et il faut y trouver des repères. Le plus dur réside dans la logistique, où il faut pouvoir acheminer du matériel et transformer le site. A Anoeta, le sport roi reste le football avec la Real Sociedad, et il faut réaménager le terrain, en rajoutant les poteaux bien sur, mais également de la pelouse pour créer les en-buts, espace qui n’existe pas à la base.

Au moment de l’évènement ?
Le jour du match, il n’y a pas de grande révolution. Tout est bien sur multiplié, car il y a plus de monde, mais cela reste un travail « classique » de jour de match.

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Quels en sont les enjeux pour un club ?
Il y a deux choses, et cela varie en fonction de la compétition, que ce soit au niveau continentale ou hexagonal.
Pour les clubs de TOP 14 Orange qui disputent la Coupe d’Europe, il y a une nécessité, dans le cas où l’équipe obtient le droit de disputer un quart de finale à domicile, de jouer dans un stade conforme aux règlements de l’ERC, et donc répondre à une certaine capacité d’accueil. La problématique est double. Il faut d’abord pouvoir s’y retrouver en termes économiques, et donc trouver une enceinte capable de satisfaire tout le monde. Ensuite, et c’est très important, il faut que l’on puisse se sentir chez soi.
Pour le championnat, la problématique est différente, car, il s’agit là de bien choisir l’évènement. L’avantage de la Coupe d’Europe réside dans le fait qu’un club français représente les autres clubs du territoire, et peut donc attirer d’autres supporters, notamment ceux d’autres clubs qui n’auraient pas cette chance. Lorsque l’on dispute le championnat, ce n’est plus la même chose, les supporters ne suivront que leur club. Il faut donc ici trouver des moyens d’attirer un autre public et de le faire venir vers le rugby.

Quelles sont les limites des délocalisations ?
Trop de répétition ! Trop d’évènements tuent l’évènement. Une délocalisation doit rester un moment à part dans une saison, et les multiplier retirerait cette saveur particulière, et pourrait même lasser les supporters.

Comment gère-t-on l’échec d’une délocalisation ?
Il y a deux choses. L’an passé, nous avons connu un accroc avec la réception de Toulouse. Nous nous étions fixé un taux de remplissage conséquent, pas optimal, et nous l’avions atteint. Nous en avons tiré les leçons, mais nous avons également vu que les 22.000 personnes présentes étaient satisfaites. Au final, il y a donc eu un mini échec financier, mais pour le reste, cela a été un succès. Nous avons renforcé notre image auprès de la région de San Sebastian, et nous avons pu attirer plus de personnes que ce que nous aurions pu faire à Aguilera.
Cette saison, nous avons eu un problème différent, car nous avons décidé d’annuler la délocalisation, toujours face à Toulouse. A chaque fois, il y a l’aspect financier qui est très important, mais le sportif reste prédominant. Si Toulouse reste le club qui attire les foules, au moment du match, Biarritz n’avait pas les résultats escomptés, et nous ne voulions pas galvauder l’évènement. Je le répète, cela doit rester un moment à part. Nous avons donc tranché, en nous privant de ce fait d’une recette conséquente, car nous aurions quoi qu’il arrive attiré plus de monde qu’à Aguiléra. Nous voulions que cela reste une fête.

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Le BO a quasiment toujours fait stade comble

Comment gère-t-on les relations avec les collectivités locales habituelles et celle du lieu de la délocalisation ?
C’est très compliqué. La première fois, il y a des volontés diverses, et montrer à tout le monde l’intérêt d’organiser un tel évènement peut faciliter les choses par la suite. Pour notre première délocalisation à Anoeta, en HCUP face au Munster, personne ne nous prenait au sérieux, dans une ville et un pays très ancrés football et où le rugby n’existe pas ou si peu.
Il a fallu défoncer quelques portes pour défendre ce projet. Et sur cet évènement, nous avons amené 30.000 personnes dans un stade de 32.000 places, et il y a eu des retombées directes et indirectes. Pour exemple, entre Biarritz et Anoeta, 8,5 millions d’Euros ont été dépensés en trois jours.
Il faut remercier la Real Sociedad qui nous avait aidés pour cette première en nous donnant quelques clés. Et une fois que nous connaissons ces clés, que les portes se sont ouvertes, on prend nos habitudes. Aujourd’hui, la ville de San Sebastian a mis une personne à disposition du Biarritz Olympique pour faciliter toutes les démarches administratives.

Quels sont les retours espérés ? Les réels ?
Il y a tout d’abord un objectif économique, recherché par tous les clubs, car nous sommes des entreprises, et nous y sommes obligés par la DNACG qui demande des comptes tous les ans. Donc, nous cherchons dans un premier temps à attirer du monde pour avoir les retombées d’argent nécessaires. Le jour du match, on voit si nous sommes dans les clous ou pas.
Il y a ensuite les retombées en termes d’image. Lorsque l’on délocalise, il faut créer l’événement et ne pas seulement rester ancré dans le sportif. Il faut comme je le disais que cela reste un moment à part, à l’image de ce que réussit à réaliser le Stade Français, que l’on ne va pas seulement voir pour le match, mais également pour les spectacles qu’il y a autour. Lorsque nous organisons des rencontres à San Sebastian, nous nous appuyons sur la ville elle-même, charmante, côtière et disposant de capacités d’accueil remarquables. Cela permet de faire la réussite et la renommée de l’évènement, en France et à l’étranger. Si on vient voir un match du BO, on vient également pour passer une journée agréable à San Sebastian.

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Le public biarrot apprécie toujours ces moments passés de l’autre côté de la frontière

http://www.lnr.fr/actions-colloque-stad ... 11692.html
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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar kybo » 23 Nov 2010, 22:08

Jean-Luc Loignon (directeur administratif de l’ASMCA) : « Ne pas se limiter à un fonctionnement du stade lors des seuls matchs »

Si 1970, et la construction de la tribune ouest fut un tournant, depuis 1998, le stade Michelin subit régulièrement des agrandissements, et se place ainsi directement dans la mouvance de l’évolution du rugby et du passage au professionnalisme. Le projet « Campus » a permis au club de franchir un nouveau cap, et un autre est en ligne de mire avec les récents travaux de fermeture des angles. Jean-Luc Loignon, le directeur administratif du club, revient sur ces évolutions et analyse les objectifs futurs.

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Le projet du stade Michelin par l’architecte Denis Ameil (Crédit photo : Denis Ameil)

Quelles sont les principaux travaux effectués ?
Le stade a évolué en deux phases. Il a d’abord connu un agrandissement en vue d’une augmentation de la capacité d’accueil, évolution classique en somme, car en adéquation avec l’évolution de ce sport et le passage au professionnalisme.
Ensuite, en 1998, il y a eu une prise de conscience par rapport à d’autres choses. Au moment où de nombreux stades furent agrandis pour augmenter la seule capacité d’accueil du public, nous avons fait le choix de développer l’hospitalité, et notamment sur les réceptifs. Pour exemple, en 2005, la tribune Volvic, construite depuis de nombreuses années pour accueillir les spectateurs, a, à cette période, fait l’objet de travaux pour pouvoir y inclure douze loges. Depuis, le projet « Campus » a vu le jour, et depuis 2010, une nouvelle phase de travaux est en cours.

Parlez nous du Projet « Campus » ?
En 2007, il y a eu l’émergence de ce projet qui a mis deux ans à voir le jour, et qui se découpe en trois étapes. D’abord au niveau de la tribune Philiponeau, où l’idée était de créer un véritable espace de vie pour le secteur sportif. Il y a certes 2.000 places assises, mais il y a également une grande salle de musculation, un espace soin de qualité, des salles de réunions pour les débriefings et la vidéo, proches du terrain d’entraînement qui jouxte la tribune… nous voulions véritablement permettre aux joueurs et au staff de pouvoir vivre dans le stade Marcel Michelin. Il y a ainsi une réelle optimisation des conditions et du confort de travail, et nous pouvons également créer un véritable esprit de groupe.
Dans la tribune opposée, nous avons effectué la même chose, en agrandissant les locaux pour les salariés du club, mais également, l’accueil VIP et l’espace réceptif. Ensuite, nous ne voulions pas que le stade se limite à une utilisation sur les seuls jours de match, mais toute l’année, et ainsi louer des espaces pour des rentrées financières supplémentaires. Il y a une problématique à prendre en compte pour Clermont, c’est que l’ASM est propriétaire de son stade. Pour d’autres clubs, qui évoluent dans des enceintes appartenant aux villes, le problème se pose différemment, mais pour nous, il faut toujours être en quête de ressources nouvelles. La troisième tranche de travaux a touché le parvis et son aménagement. Nous avons décidé de fermer le stade, avec en périphérique des boutiques ouvertes sur l’extérieur : la brasserie, une enseigne de restauration rapide, des commerces divers,… avec le tram qui s’arrête juste devant le stade.

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De nombreuses loges ont été inclues dans les tribunes de Michelin (Crédit photo : ASM Clermont Auvergne)

La saison 2010-2011 va marquer une nouvelle étape. Quels sont les objectifs ?
Cela correspond à une évolution logique, avec comme dans l’esprit du projet « Campus », l’idée que le stade ne doit pas se limiter à un fonctionnement lors des seuls matchs de championnat, mais durant toutes l’année. Dans cette optique, nous avons convenu qu’il fallait fermer le stade, jusqu’alors les angles étaient ouverts, pour en augmenter la capacité d’accueil du public, mais pas seulement. Le but était de développer tous les moyens de faire rentrer de ressources supplémentaires, car comme je le répète, nous vivions sur nos propres ressources, ou sur des emprunts, et lorsque nous allons voir les banques, nous devons présenter un business plan réaliste.
Après travaux, nous bénéficierons de 1.000m2 supplémentaires d’espace pour les réceptifs, avec 4 loges, 6 salons, deux premiums et le prolongement des 2 niveaux de réceptif, que nous louons la semaine à des entreprises pour des réunions, des séminaires… Les salons, ouverts sur le stade proposent un cadre original, et la demande est en hausse.

Quels sont les moyens mis en Å“uvre pour y parvenir ?
Il y a eu un énorme travail en interne. Des commerciaux, sans cesse en contact avec nos partenaires, des personnes de la communication, des financiers, et d’une manière générale de l’ensemble des acteurs du club.
Ensuite, il faut préciser que nous travaillons avec une même entreprise qui réalise tous les travaux du stade depuis 10 ans, et que nous avons à nouveau marché main dans la main avec elle. Mais surtout, il faut mettre en avant la vision de l’architecte de ce stade, Denis Ameil, qui a permis que Michelin soit ce qu’il est devenu. Demain, le stade va être un stade fermé, et quand on le voit ainsi, on se dit qu’il avait toujours été destiné à cela, mais c’est parce que lors des précédents travaux, et en se limitant à des tribunes ouvertes, l’architecte avait dans un coin de sa tête une vision d’un Michelin fermé.

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Les espaces réservés aux réceptifs ont eux aussi été développés (Crédit photo : ASM Clermont Auvergne)

Quelles sont les objectifs ?
La première des priorités est le retour financier. Il faut permettre un amortissement des investissements du club, mais également de générer des ressources nouvelles. Ensuite, optimiser les installations sportives et administratives pour tirer toutes les équipes vers le haut. Enfin, répondre aux attentes du public.

Quels sont les différents types de public qui se présentent au stade ?
Sur 16.000 places, 9.400 sont occupées par des abonnés. C’est un chiffre que nous avons bloqué depuis deux ans, d’abord pour répondre aux cahier des charges de l’ERC et de la LNR et mettre un quota à disposition des clubs visiteurs, mais également pour permettre à tous les Auvergnats de pouvoir assister aux matchs, car tous ne peuvent pas être abonnés. Ensuite il faut faire la différence entre les places VIP, qui s’élèvent à 1.500, et les places dites sèches, qui concernent le reste du stade. L’objectif final est d’atteindre les 18.000 personnes au stade avec 2.500 VIP. Dans l’ensemble, le public de Michelin est un public très familial.

Quelles sont leurs attentes ?
Il n’y a pas d’études spécifiques, mais nous voulons établir une réelle proximité avec le public du stade. Nous essayons de les écouter, et de répondre favorablement à leurs attentes. Mais à priori, c’est le cas, car le stade est plein.

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Les derniers travaux en date ont pour but de fermer les angles de Michelin (Crédit photo : ASM Clermont Auvergne)

Justement, comment y répondez-vous ?_ Le club est Champion de France donc nous y répondons ! Le taux de remplissage est de 96 %, mais il ne faut ni être trop fort, ni trop faible, il faut viser juste.

Quel est votre degré de satisfaction aujourd’hui sur votre stade ?
Il est relativement bon, mais il ne faut pas en tirer de gloire. Nous avons réussit à anticiper les évolutions, mais comme nous sommes une structure privée, nous sommes toujours en réflexion, avec une cellule informelle dédiée à ce secteur. Notre leitmotiv est d’avoir un temps en avance, mais ça n’a de valeur que si nous conservons cette avance.

Qu’espérez-vous pour les saisons futures ?
Créer une zone grand public, type Bodega, afin de pouvoir accueillir l’ensemble des supporters qui restent près des diverses buvettes, à l’image des 2.000 personnes qui peuvent rester dans les espaces VIP au terme des rencontres.

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Les efforts fournis pas le club s’avèrent payants, Michelin est toujours comble... le titre de 2010 devant également faire pencher la balance (Crédit photo : ASM Clermont Auvergne)

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Re: Rugby LNR : Un colloque stades TOP14 et Pro D2

Message non lupar Wizz » 04 Déc 2010, 17:54

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