C'est le seul point noir de la soirée, de ce trophée Robert Louis-Dreyfus. L'OM et la Juve se sont affrontés sur une pelouse en aussi bon état que celle du stade Paul Le Cesne. Pas vraiment à la hauteur du standing de l'affiche, ni de l'énergie déployée par les Olympiens pour dominer les vice-champions d'Europe. Sur les côtés, il y avait des trous énormes, comme l'ont constaté certains journalistes avant la rencontre.
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En décembre 2013, alors que le Vélodrome était encore en travaux, la qualité de la pelouse avait été sérieusement remise en question lors de la réception de Bordeaux (2-2). La Mairie, Arema et la direction du club s'étaient alors renvoyés la balle avec application. Il y a fort à parier que ce sera le cas, une nouvelle fois, alors que la cause de ce couac pourrait se trouver dans les évènements organisés dans l'enceinte au coeur de l'été (concert de Paul McCartney, tournoi des entreprises, Summer Festival...). Des activités importantes pour les finances d'Arema et de la Mairie, qui enregistrent de belles rentrées d'argent avec ces locations.
Mais il ne faudrait pas oublier que ce qui fait la renomée de l'enceinte, c'est l'Olympique de Marseille, deux fois par mois. Ce serait donc la moindre des choses de préserver en priorité l'outil de travail de joueurs qui ont redonné envie aux supporters de se déplacer jusqu'au stade du boulevard Michelet. En 2015, il doit exister un moyen de préserver une pelouse le temps d'une journée.
Bien sûr c'était moins bruyant mais plus harmonieux. J'ai trouvé que les chants passaient bien au son parce que l'ensemble d'un virage chantait à l'unisson alors que souvent c'est le brouhaha. J'étais content aussi de ne plus entende Cataldo qui au final pollue le rendu TV par sa trop grande omniprésence. 
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