http://www.sudouest.fr/2012/09/29/blanco-le-stade-des-verrous-a-faire-peter-835187-773.php#xtor=RSS-10521769 Blanco : « Le stade ? Des verrous à faire péter »
Le président du BO revient sur la relocalisation à Aguilera et évoque l'agrandissement de ce dernier
Jouer à Aguilera plutôt qu'à Anoeta, est-ce une mauvaise surprise pour vous ?
Non, il n'y a aucune raison pour que ce soit une mauvaise surprise. Comme tout joueur de rugby, il faut savoir s'adapter. On s'adapte. Le seul problème, si on peut considérer ça comme un problème, c'est la marge de bénéfice que l'on va faire, c'est tout.
Est-ce que vous aurez le coût de la location d'Anoeta à votre charge ?
On est en discussion avec eux, on va voir, j'espère que ça va bien se passer. Mais ce n'est pas du tout une question financière. Le stade Aguilera va être plein, c'est dommage pour les gens que l'on va refuser. À Anoeta, avec les entrées prévues, on aurait été de toute façon à l'équilibre, mais ça ne m'intéressait pas d'atteindre les 18 000 spectateurs et de jouer dans un stade à moitié vide (capacité de 33 000 à Anoeta, NDLR).
Pourquoi ça n'a pas fonctionné ?
Il y a les résultats sportifs des uns et des autres... Et puis il y avait aussi un souci d'horaire et de jour. Jusqu'à maintenant, Canal+ n'avait jamais fixé ces horaires-là . C'est nouveau. Jouer un dimanche à 17 heures était malvenu. On le saura pour une prochaine expérience. Mais ça ne me traumatise pas plus que ça et plus que ça ne vaut. C'est un match, et on va le jouer, et chez nous.
Y-aura-t-il un manque à gagner ?
Je vous dirai ça après la rencontre de dimanche. Mais on est avance sur les recettes du début de saison, en ayant notamment fait le plein contre Mont-de-Marsan et Toulouse.
Y aura-t-il d'autres délocalisations pour le BO cette saison ?
Non, je n'avais prévu que celle-là en championnat, et éventuellement un quart de finale de Coupe d'Europe. Mais ça, ce n'est jamais prévu d'avance dans le budget.
Est-ce que cette relocalisation plaide un peu plus pour l'agrandissement du stade Aguilera ?
Oui, bien sûr, parce que le fait d'avoir un stade qui soit plus grand donne des possibilités pour un certain nombre de matchs. Sur les deux premiers cette année, on a refusé du monde. Et si on habitue les gens à être dans de bonnes conditions, à ne plus être debouts mais assis, il y aura de plus en plus de monde. Jamais on ne remplira 30 000, ce n'est pas vrai. Mais sur de bons matchs, on pourrait atteindre 17 ou 18 000 spectateurs, 3 ou 4 fois dans l'année. Et tourner, si l'équipe marche bien, à une moyenne de 15 000. Le tout est une question de confort, on doit aller dans ce sens. On ne peut plus vendre des places debout.
Comment imaginez-vous cet agrandissement d'Aguilera ?
On veut fermer le stade complètement. On n'a pas encore la capacité exacte. Parce que d'un côté, on voudrait réaliser une tribune dédiée aux partenaires, un peu comme à Clermont. Je veux qu'il y ait des loges, des zones de réception. Que le public se sente bien.
Et les abords du stade, l'hôtel, le réceptif, est-ce toujours dans les projets ?
C'est toujours d'actualité. Je travaille dans l'ombre pour mettre tout en place, mais il y a toujours quelque chose qui bloque. Il y a des choses que l'on peut dire, d'autre que l'on ne peut pas dire. Tant que ce n'est pas passé au conseil municipal, à la mairie… Mais on y travaille ardemment. On se défonce. Le projet sortira.
Au niveau du timing, on évoquait déjà des plans pour la fin d'année dernière, où en êtes-vous ?
On avance…
Pas comme vous le voulez… À quel horizon souhaitez-vous cet agrandissement ?
Très rapide. Aujourd'hui, je suis incapable de donner une date, mais je fais tout pour le faire accélérer. C'est ça qui me motive.
Qu'est-ce qui bloque ? Des lenteurs ou lourdeurs administratives ?
Comme vous dites, il y a des chemins qui sont incontournables. Ce sont des verrous à faire péter.
Président, l'idée d'une fusion, ou d'un stade commun avec Bayonne, c'est fini ?
Aujourd'hui elle n'est pas bien venue. Chacun vit sa vie. On a tendu la main, elle n'a pas été prise. On ne va pas batailler.