C'est pas fauxbechbech92 a écrit :
Perso, je ne trouve pas cela gênant. Et il n'y a aucune tribune homogène me semble t il si on regarde bien...
Au contraire moi c'est une des choses que j'apprécie, ça donne l'impression d'une vague, c'est plus sympa qu'un toit bien droit.mtrepe a écrit :
Je trouve pas ca très esthétique ce toit non uniforme, on à l'impression que l'archi était bourré
Je trouve ce commentaire constructif et intéressant, mais j'ai juste une petite remarque: quelles que soient les motivations de l'architecte, quel que soit son talent, quels que soient les messages subliminaux qu'il souhaite faire passer, ce qui devrait rester à la fin est très simple: est-ce-que son oeuvre est belle, ou pas ?Moi de Mars a écrit :Connaissant un peu l'état d'esprit de R.Ricciotti, qui mène une guerre contre l'inflation de règlementation dans la construction Française, il a dû prendre un malin plaisir à jouer avec les différentes hauteurs permises jusqu'à l'absurde. Je crois que ce toit est un manifeste contre les règles administratives abusives et stérilisantes.
La postérité rendra grace à cette enceinte qui sera consacré parmi les plus beaux actes constructifs Français du 21 ème siècle ! Pourquoi ? Parce que Ricciotti est en avance et non en retard ! Il opère certes un "retour vers le passé" en relocalisant des savoirs faire, mais il devance la tendance qui consistera dans les décennies futures à produire local, à rapatrier des usines installées dans des pays Low Cost qui n'ont pas vocation à le rester éternellement ! Sans parler des coûts de transport qui vont exploser. Il produit des projets politiques au sens où ceci requiers des savoirs faire nombreux, non délocalisables et renouvellant la mémoire des métiers. Ces bâtiments sont complexes,exigeant le concours de nombreux maçons, coffreurs hautement qualifiés. Rien n'est en kit façon IKEA, produit on ne sais où.Là aussi, le prototype demande toutes l'expertise d'équipes d'ingénieurs. Riccitti se bât contre le minimalisme, qui en standardisant à outrance les matériaux, a tué les métiers et les savoirs constructifs.
Les différentes hauteurs ne sont pas du tout le résultat délibéré et provocateur de l'application des règles d'urbanisme, la hauteur maximale constructible n'étant jamais atteinte.Moi de Mars a écrit :Connaissant un peu l'état d'esprit de R.Ricciotti, qui mène une guerre contre l'inflation de règlementation dans la construction Française, il a dû prendre un malin plaisir à jouer avec les différentes hauteurs permises jusqu'à l'absurde. Je crois que ce toit est un manifeste contre les règles administratives abusives et stérilisantes.
La postérité rendra grace à cette enceinte qui sera consacré parmi les plus beaux actes constructifs Français du 21 ème siècle ! Pourquoi ? Parce que Ricciotti est en avance et non en retard ! Il opère certes un "retour vers le passé" en relocalisant des savoirs faire, mais il devance la tendance qui consistera dans les décennies futures à produire local, à rapatrier des usines installées dans des pays Low Cost qui n'ont pas vocation à le rester éternellement ! Sans parler des coûts de transport qui vont exploser. Il produit des projets politiques au sens où ceci requiers des savoirs faire nombreux, non délocalisables et renouvellant la mémoire des métiers. Ces bâtiments sont complexes,exigeant le concours de nombreux maçons, coffreurs hautement qualifiés. Rien n'est en kit façon IKEA, produit on ne sais où.Là aussi, le prototype demande toutes l'expertise d'équipes d'ingénieurs. Riccitti se bât contre le minimalisme, qui en standardisant à outrance les matériaux, a tué les métiers et les savoirs constructifs.
Tu sais, la tour Effel était une horreur pour la plupart des gens en son temps. Des bouses dans ce genre j'en veux bien tous les joursBarbibul a écrit :Je trouve ce commentaire constructif et intéressant, mais j'ai juste une petite remarque: quelles que soient les motivations de l'architecte, quel que soit son talent, quels que soient les messages subliminaux qu'il souhaite faire passer, ce qui devrait rester à la fin est très simple: est-ce-que son oeuvre est belle, ou pas ?Moi de Mars a écrit :Connaissant un peu l'état d'esprit de R.Ricciotti, qui mène une guerre contre l'inflation de règlementation dans la construction Française, il a dû prendre un malin plaisir à jouer avec les différentes hauteurs permises jusqu'à l'absurde. Je crois que ce toit est un manifeste contre les règles administratives abusives et stérilisantes.
La postérité rendra grace à cette enceinte qui sera consacré parmi les plus beaux actes constructifs Français du 21 ème siècle ! Pourquoi ? Parce que Ricciotti est en avance et non en retard ! Il opère certes un "retour vers le passé" en relocalisant des savoirs faire, mais il devance la tendance qui consistera dans les décennies futures à produire local, à rapatrier des usines installées dans des pays Low Cost qui n'ont pas vocation à le rester éternellement ! Sans parler des coûts de transport qui vont exploser. Il produit des projets politiques au sens où ceci requiers des savoirs faire nombreux, non délocalisables et renouvellant la mémoire des métiers. Ces bâtiments sont complexes,exigeant le concours de nombreux maçons, coffreurs hautement qualifiés. Rien n'est en kit façon IKEA, produit on ne sais où.Là aussi, le prototype demande toutes l'expertise d'équipes d'ingénieurs. Riccitti se bât contre le minimalisme, qui en standardisant à outrance les matériaux, a tué les métiers et les savoirs constructifs.
Quand on fait un stade à Paris, donc une grosse infrastructure qui va rester, on devrait se poser avant tout la question de la beauté et de l'intégration. D'autant plus que, en matière de bouses moches et durables, Paris a malheureusement été souvent agressée sauvagement.
Or, bien que ce que tu dis soit vrai et important, quand je vois ce stade tout ce que je conclue est qu'il est moche, triste, et mal intégré.
Evidemment c'est une opinion très personnelle, mais il se trouve qu'il y a des grands architectes dans le monde qui ont réussi à faire passer leurs principes et leurs messages "politiques" tout en faisant des édifices beaux.
Depuis des dizaines d'années, il me semble que Paris accumule les conneries, et ça me rend d'autant plus triste que j'adore cette ville. On ne fait rien, ou des bouses.
