[Marseille] Stade Orange Vélodrome (67.354)

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robinus
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par robinus »

Depuis le début des travaux je vais régulièrement vous lire sur ce topic. Et c'est avec un grand plaisir que j'ai pu suivre l'avancement et la fin de la rénovation.
Je ne comptai pas me créer un compte sur ce forum car je n'avais aucune question, les réponses étaient sous mes yeux, grâce a vous :)

L'unique raison pour laquelle j'ai décidé de le faire, c'est a cause de tout ces manges merdes de lyonnais. Les types viennent sur le topic juste pour provoquer en utilisant de belles phrases et de jolie mots pour ce faire passer pour des 'intellectuelles" où des êtres dotés de quelque chose que les autres n'ont pas : la science infuse.

Mais les gars, si tout le monde s'en contre fou de votre club, pas la peine de venir jouer les justicier ici. "L'insécurité dans votre stade c'est honteux, vous êtes mauvais, chez nous c'est mieux et blablabla".
Mais si vous êtes tellement mieux que nous, tellement plus fort, plus intelligent, plus beau, pourquoi cette nécessitée de parler de Marseille et de l'OM ? Pourquoi toujours vous comparez à nous ?

Au final vous êtes comme votre président. A force de manque de reconnaissance, vous êtes obligé de "provoquer" un club plus populaire que vous pour pouvoir exister. Je respecte ce qu'a fait Monsieur Aulas pour l'OL, parce qu'il ne faut pas le nier, cette homme à fait quelque chose d’exceptionnel pour votre club. Mais ça reste un homme aigri par la non reconnaissance de son club. Et ça, ça lui retourne les couilles.

Mais vous, vous les supporteurs en bois de ce club miteux, vous me faite vomir tellement vous êtes hautain et sur de vous. Comme l'autre guignol avec son avatar de N'Koulou avec le maillot de l'OL.
Surement qu'il rejoindra votre club en fin de saison, mais ce n'est pas en achetant des joueurs et anciens joueurs de l'OM que vous aurez notre aura, notre passion, notre ferveur.

Sur ceux merci de m'avoir lu, les lyonnais allez vous faire encadrer, et allez l'OM.
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el-cacao
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par el-cacao »

Au pire les gars vous le mettez en "ignoré" et basta !

Sinon quelques photos trouvées sur la page du stade (à noté qu'Arema est très actif sur les réseaux sociaux concernant les événements, mais par contre au niveau informations/amélioration du stade nada...) sur le passage du Marseille Cassis au Vélodrome. Et comme tu le vois sur une des photo Nkoulou la façade Ganay n'a pas bougé alors maintenant arrête de nous les briser.
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juni-arena
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par juni-arena »

Article intéressant de Slate sur la politique répressive des autorités dans les stades, très clair pour comprendre les problèmes actuels !

http://www.slate.fr/story/108641/violen ... repressive

Sinon, au nom du peuple lyonnais, je vous adresse mes plus plates excuses pour les autres trolls qui polluent ce topic comme pas possible. Ces messages devraient être supprimés le plus vite possible afin d'éviter que certains y répondent. N'y répondez pas, car vous énerver est ce qui les fait jubiler.
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Esteban
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par Esteban »

La façade n'a pas évolué, esthétiquement j'aime pas et le noir quelle tristesse !
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loic194
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par loic194 »

juni-arena a écrit :Article intéressant de Slate sur la politique répressive des autorités dans les stades, très clair pour comprendre les problèmes actuels !

http://www.slate.fr/story/108641/violen ... repressive

très bon article :perfect:



faites comme moi, je viens de bloqué l'autre clown lyonnais comme ça on voit plus ses messages :gooood:
VOTRE HAINE EST NOTRE FIERTÉ
Juventus
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par Juventus »

L'OM tourne la page de 30 ans de business en virages

L'OM s'apprête à vivre une petite révolution en tribunes avec la fin de la gestion commerciale des abonnements en virages par les groupes de supporters. L'occasion de revenir sur ces trente ans d'histoire, entre petites concessions et grosses luttes de pouvoir.

À l'Olympique de Marseille, l'histoire retiendra que c'est un petit bonhomme d'1,67 mètre nommé Mathieu Valbuena qui, par sa seule présence lors du dernier choc entre l'OM et Lyon, un an après avoir quitté le navire olympien, aura été à l'origine d'une révolution dans les gradins du Vélodrome. À la suite des nombreux incidents qui ont émaillé la rencontre entre les deux Olympiques le 20 septembre dernier (la poupée de Valbuena pendue à une potence, jet de projectiles divers et variés sur les joueurs lyonnais, interruption de la rencontre), les pouvoirs publics, les instances du foot et l'OM ont dit stop. Stop au contrôle des virages par les associations de supporters, stop à la commercialisation des abonnements par ces mêmes assos. En bref, reprise en main du club sur les deux virages du Vélodrome. L'accord entre l'OM et ses groupes de supporters, qui devrait officiellement être conclu ce mercredi 28 octobre, mettra fin à un système unique en Europe et vieux de près de 30 ans. Pendant que l'OM prépare sa mue en coulisses, profitons-en pour revenir sur l'histoire peu banale de ces trois décennies de gestion des virages Sud et Nord par les associations de supporters de l'OM.

Nous partîmes cinquante...

À l'OM, la légende raconte que le système de commercialisation des abonnements par les groupes de supporters tel qu'on le connaissait jusqu'à aujourd'hui n'a été l'œuvre que d'un seul homme. Et que s'apelerio Tapie. La réalité est un peu différente. La date de lancement, déjà, n'est pas 1987 comme on l'a souvent entendu. « Je ne sais pas d'où sort cette date-là, s'interroge Ludovic Lestrelin, maître de conférence à l'université de Caen et spécialiste de la question du supportérisme en France. C'est du pur fantasme. C'est en 1990, lors d'un match OM-Nice, il me semble que les cartes d'abonnements ont commencé à être gérées par les supporters. Ça a débuté dans le Virage Sud qui était à l'époque le foyer le plus ardent et le plus organisé du supportérisme en France. » À l'époque, le mouvement est balbutiant et il serait exagéré de parler de système pour évoquer cette affaire. À la tête de l'OM depuis 1986, Bernard Tapie accepte de répondre favorablement à la demande des groupes de supporters de l'époque (les Ultras Marseille, les Winners et les Fanatics) qui réclamaient la mise en place d'un système d'abonnement sur les places non numérotées du virage Sud. Une manière pour eux de mieux travailler en tribune pour organiser les spectacles et fidéliser les membres. Une sorte de facilité organisationnelle loin, très loin du système tentaculaire de gestion des 28000 places qui avait cours jusqu'à cette saison. « En 1990, les Ultras Marseille ne brassent qu'une dizaine d'abonnements, peut-être une centaine, mais ce n'est même pas sûr. Ça reste très artisanal », relativise Lestrelin. « Je ne pense pas que la mise en place de ce système soit l'œuvre d'une seule et même personne, Tapie en l'occurrence, mais disons plutôt qu'il y a eu un glissement successif », précise pour sa part Christophe Bouchet, président de l'OM de 2002 à 2004 et auteur de plusieurs ouvrages sur l'homme à la gourmette et aux chemises ouvertes.

Tout le monde y trouve son compte

S'il n'est donc pas l'unique géniteur de ce système de gestion des abonnements, Bernard Tapie en a tout de même posé les bases. « On peut effectivement dire qu'il a ouvert la brèche », confirme Ludovic Lestrelin. Mais contrairement à la légende, le spécialiste es restructurations d'entreprises en difficulté n'est pas immédiatement chaud à l'idée de laisser les groupes de supporters s'occuper eux-mêmes de la gestion des abonnements en virage. Puisqu'à chaque chose malheur est bon, l'homme d'affaires y trouvera finalement son compte. « Les groupes ont des ressources organisationnelles, ils sont rodés, structurés et ils ont tout un tas de compétences qu'ils peuvent faire valoir. Donc quand ils disent à Tapie "On va savoir gérer ça", le club y voit là un intérêt logistique évident. L'OM n'étant pas hyper structuré à l'époque, ça l'arrange de pouvoir se décharger de ce travail logistique. » Paradoxalement, l'argument sécuritaire mis en avant aujourd'hui pour mettre fin à ce système était à l'époque celui qui a favorisé son instauration. Ludovic Lestrelin toujours : « Il y avait aussi pour le club un intérêt sur le plan de la sécurité et du maintien de l'ordre dans le stade. Les groupes sont alors pensés d'une certaine manière comme étant le premier maillon nécessaire pour garantir la sécurité dans les virages. » Une autre époque, à n'en pas douter.

Christophe Bouchet fait quant à lui une interprétation différente pour expliquer ce droit octroyé aux supporters marseillais : « Il n'y a jamais eu en France un appétit féroce pour le foot, et donc la billetterie n'était pas à l'époque un sujet particulièrement prégnant pour les clubs. En plus, l'arrivée de Tapie à l'OM coïncide avec l'apparition des droits TV. C'est-à-dire qu'entre les transferts, les droits télé et le pognon qu'il prenait un petit peu sur le marketing, même si ce n'était pas grand-chose, la billetterie n'était pas un sujet pour Tapie. Ce n'est pas quelque chose qui a été délibérément, comme on peut le raconter par erreur d'anachronisme, fait pour le bien des supporters. Il se débarrassait là d'un problème qui ne l'intéressait tout simplement pas. » Les pertes financières liées à cette gestion pas comme les autres (environ 3 millions d'euros par saison) ne semblent effectivement pas être un sujet pour le club. « Robert Louis-Dreyfus avait l'habitude de dire à ce propos : "J'en n'ai rien à foutre de ça. Ce n'est même pas le prix d'une des deux jambes de mon n°9 !" Le club avait conscience de perdre un peu d'argent, mais ce n'était qu'une goutte d'eau », appuie Lestrelin. Enfin, on a souvent entendu dire que Bernard Tapie avait sciemment offert ce privilège aux associations de supporters dans le but de servir ses intérêts personnels. Mais là encore, nos deux intervenants ne sont pas d'accord. Si, pour Christophe Bouchet, il ne faut pas voir dans cette décision « un calcul ni une instrumentalisation du sujet par Bernard Tapie pour servir ses propres intérêts », notre spécialiste des tribunes reste pour sa part plus mesuré : « C'est quelqu'un qui, à l'époque, a des ambitions électorales à Marseille, il a besoin d'éventuels soutiens et il est détesté par une partie du PS local... Je pense qu'il y avait une forme d'instrumentalisation derrière tout ça. Après, on ne saura jamais quelles étaient les intentions réelles de Tapie, mais il y avait forcément un calcul. »

La victoire, les galères et le poids croissant des supporters

Tapie a donc jeté les bases du système, mais c'est bien à son départ du club, en 1994, que le système va passer d'artisanal à industriel. Après avoir tutoyé les sommets en remportant la Coupe d'Europe en 93 face au Milan AC, le club ne profite pas longtemps de cette gloire naissante. L'affaire VA-OM ouvre en effet la voie à une ère bien plus sombre, entre scandale judiciaire et rétrogradation en seconde division. Et ce sont les déboires de l'Olympique de Marseille qui vont paradoxalement permettre aux associations de supporters de consolider leur nouveau pouvoir en tribunes et entériner, de fait, leur main-mise sur les abonnements en virages. « Les rapports de force deviennent à l'avantage des groupes de supporters qui incarnent, dans un environnement extrêmement difficile et instable pour le club, un pôle de stabilité, acquiesce Lestrelin. Finalement, ils sortent gagnants de cette période-là, des années D2 et de la transition vers l'époque Louis-Dreyfus et acquièrent un statut très important au milieu des années 90. » Ce constat, Christophe Bouchet ne le remet pas en question, au contraire : « Le club a ratatouillé complètement (sic), et quelque part, c'était important pour la municipalité que ça ne sombre pas. Donc c'est vrai que la mairie était bienveillante... ou tout du moins, elle n'était pas malveillante envers les supporters. » Sur le terrain, l'OM n'était donc plus l'élève brillant que la France avait connu peu de temps auparavant. La survie du club, ainsi que le maintien de sa popularité et de son aura sont donc à mettre à l'actif des supporters, de leur travail acharné pour animer les tribunes et de l'amour qu'ils portent à leurs couleurs. Difficile derrière de venir leur reprendre un droit qu'ils avaient gagné légitimement...

D'autant que si l'on a maintes fois répété que les pouvoirs des virages étaient autant de bâtons dans les roues des dirigeants, il faut savoir que cette situation ne déplaisait pas à tout le monde, bien au contraire. Christophe Bouchet le sait mieux que quiconque : « Les supporters sont devenus une manière de contrôler le club par l'extérieur. Le club était un peu en délicatesse et quand ça n'allait pas, on s'est aperçu que c'était une manière de... ne pas d'avoir la main sur le club, il ne faut pas exagérer, mais disons qu'il y a des gens à l'extérieur qui ont toujours eu intérêt à perturber le système pour que le club ne se relève pas trop vite. » Ludovic Lestrelin va plus loin dans son explication : « À Marseille, la mairie a un rôle extrêmement important vis-à-vis de l'OM, parfois en sous-main, et les supporters y ont des relations. Ils peuvent passer par des intermédiaires, des élus, pour faire pression sur le club. Il y a donc des rapports de force qui s'instaurent. Et donc tu as des groupes qui s'installent et qui deviennent très clairement des acteurs politiques, à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur du monde du football. » À Marseille comme ailleurs, football et politique font souvent bon ménage. À partir du milieu des années 90, et plus encore au moment de la reconstruction du Vélodrome dans l'optique de la Coupe du monde 98, les supporters sont devenus des acteurs incontournables du club. Des acteurs avec qui il faut désormais composer coûte que coûte. « Le destin et les intérêts de l'OM sont complètement liés au destin et aux intérêts des groupes. Ça devient donc des partenaires avec lesquels il faut négocier, batailler, et qui, parfois, sont capables de peser sur les décisions de l'OM en sollicitant leurs alliés à la mairie. »

Difficile de s'attaquer à la bête

On le voit, plus qu'un commun accord entre la direction de l'OM et les associations de supporters, le système de commercialisation des abonnements par les virages s'est progressivement imposé de lui-même, au gré des aléas de l'histoire récente du club phocéen. Et malgré quelques tentatives de reprise en main, les différents présidents de l'OM ont tous fini par lâcher l'affaire face à la cascade d'emmerdes que cela impliquait. Quelque temps après son arrivée au club, Christophe Bouchet a bien essayé de réformer en partie le système de billetterie en virages avant de finalement jeter l'éponge, comme d'autres avant lui : « On s'est d'abord aperçu que la billetterie était mal gérée. Ou du moins qu'il y avait mieux à en tirer. On a donc commencé par avoir une politique de billetterie significative, au sens moderne du terme, c'est-à-dire en essayant de voir un peu qui il y avait dans les tribunes, comment ça se passait, qui faisait quoi et comment on pouvait améliorer la rentabilité du système. Mais grosso modo on savait, parce qu'on n'était pas complètement idiots, qu'il ne fallait pas toucher aux virages. Mais comme on a eu des résultats qui nous ont permis de remonter la pente assez vite, on a pu augmenter les tarifs dans le stade et c'est à partir de là qu'on a commencé à s'intéresser à la question des virages. On s'est dit que si on en avait la gestion, on pourrait améliorer encore plus les choses. On a donc commencé un peu à regarder ce qu'il s'y passait pour finalement, très vite, ne pas aller plus loin. On savait que c'était touchy comme sujet. » Il aura donc fallu attendre la saison 2015/2016 et le retour de « Petit vélo » au Vélodrome pour assister à la chute d'un système vieux de presque trente ans. Et si le coup porté aux associations de supporters ne leur est pas fatal, la révolution est bel et bien en marche dans la citée phocéenne.

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anaelle
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

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Juventus a écrit :L'OM tourne la page de 30 ans de business en virages

L'OM s'apprête à vivre une petite révolution en tribunes avec la fin de la gestion commerciale des abonnements en virages par les groupes de supporters. L'occasion de revenir sur ces trente ans d'histoire, entre petites concessions et grosses luttes de pouvoir.

À l'Olympique de Marseille, l'histoire retiendra que c'est un petit bonhomme d'1,67 mètre nommé Mathieu Valbuena qui, par sa seule présence lors du dernier choc entre l'OM et Lyon, un an après avoir quitté le navire olympien, aura été à l'origine d'une révolution dans les gradins du Vélodrome. À la suite des nombreux incidents qui ont émaillé la rencontre entre les deux Olympiques le 20 septembre dernier (la poupée de Valbuena pendue à une potence, jet de projectiles divers et variés sur les joueurs lyonnais, interruption de la rencontre), les pouvoirs publics, les instances du foot et l'OM ont dit stop. Stop au contrôle des virages par les associations de supporters, stop à la commercialisation des abonnements par ces mêmes assos. En bref, reprise en main du club sur les deux virages du Vélodrome. L'accord entre l'OM et ses groupes de supporters, qui devrait officiellement être conclu ce mercredi 28 octobre, mettra fin à un système unique en Europe et vieux de près de 30 ans. Pendant que l'OM prépare sa mue en coulisses, profitons-en pour revenir sur l'histoire peu banale de ces trois décennies de gestion des virages Sud et Nord par les associations de supporters de l'OM.

Nous partîmes cinquante...

À l'OM, la légende raconte que le système de commercialisation des abonnements par les groupes de supporters tel qu'on le connaissait jusqu'à aujourd'hui n'a été l'œuvre que d'un seul homme. Et que s'apelerio Tapie. La réalité est un peu différente. La date de lancement, déjà, n'est pas 1987 comme on l'a souvent entendu. « Je ne sais pas d'où sort cette date-là, s'interroge Ludovic Lestrelin, maître de conférence à l'université de Caen et spécialiste de la question du supportérisme en France. C'est du pur fantasme. C'est en 1990, lors d'un match OM-Nice, il me semble que les cartes d'abonnements ont commencé à être gérées par les supporters. Ça a débuté dans le Virage Sud qui était à l'époque le foyer le plus ardent et le plus organisé du supportérisme en France. » À l'époque, le mouvement est balbutiant et il serait exagéré de parler de système pour évoquer cette affaire. À la tête de l'OM depuis 1986, Bernard Tapie accepte de répondre favorablement à la demande des groupes de supporters de l'époque (les Ultras Marseille, les Winners et les Fanatics) qui réclamaient la mise en place d'un système d'abonnement sur les places non numérotées du virage Sud. Une manière pour eux de mieux travailler en tribune pour organiser les spectacles et fidéliser les membres. Une sorte de facilité organisationnelle loin, très loin du système tentaculaire de gestion des 28000 places qui avait cours jusqu'à cette saison. « En 1990, les Ultras Marseille ne brassent qu'une dizaine d'abonnements, peut-être une centaine, mais ce n'est même pas sûr. Ça reste très artisanal », relativise Lestrelin. « Je ne pense pas que la mise en place de ce système soit l'œuvre d'une seule et même personne, Tapie en l'occurrence, mais disons plutôt qu'il y a eu un glissement successif », précise pour sa part Christophe Bouchet, président de l'OM de 2002 à 2004 et auteur de plusieurs ouvrages sur l'homme à la gourmette et aux chemises ouvertes.

Tout le monde y trouve son compte

S'il n'est donc pas l'unique géniteur de ce système de gestion des abonnements, Bernard Tapie en a tout de même posé les bases. « On peut effectivement dire qu'il a ouvert la brèche », confirme Ludovic Lestrelin. Mais contrairement à la légende, le spécialiste es restructurations d'entreprises en difficulté n'est pas immédiatement chaud à l'idée de laisser les groupes de supporters s'occuper eux-mêmes de la gestion des abonnements en virage. Puisqu'à chaque chose malheur est bon, l'homme d'affaires y trouvera finalement son compte. « Les groupes ont des ressources organisationnelles, ils sont rodés, structurés et ils ont tout un tas de compétences qu'ils peuvent faire valoir. Donc quand ils disent à Tapie "On va savoir gérer ça", le club y voit là un intérêt logistique évident. L'OM n'étant pas hyper structuré à l'époque, ça l'arrange de pouvoir se décharger de ce travail logistique. » Paradoxalement, l'argument sécuritaire mis en avant aujourd'hui pour mettre fin à ce système était à l'époque celui qui a favorisé son instauration. Ludovic Lestrelin toujours : « Il y avait aussi pour le club un intérêt sur le plan de la sécurité et du maintien de l'ordre dans le stade. Les groupes sont alors pensés d'une certaine manière comme étant le premier maillon nécessaire pour garantir la sécurité dans les virages. » Une autre époque, à n'en pas douter.

Christophe Bouchet fait quant à lui une interprétation différente pour expliquer ce droit octroyé aux supporters marseillais : « Il n'y a jamais eu en France un appétit féroce pour le foot, et donc la billetterie n'était pas à l'époque un sujet particulièrement prégnant pour les clubs. En plus, l'arrivée de Tapie à l'OM coïncide avec l'apparition des droits TV. C'est-à-dire qu'entre les transferts, les droits télé et le pognon qu'il prenait un petit peu sur le marketing, même si ce n'était pas grand-chose, la billetterie n'était pas un sujet pour Tapie. Ce n'est pas quelque chose qui a été délibérément, comme on peut le raconter par erreur d'anachronisme, fait pour le bien des supporters. Il se débarrassait là d'un problème qui ne l'intéressait tout simplement pas. » Les pertes financières liées à cette gestion pas comme les autres (environ 3 millions d'euros par saison) ne semblent effectivement pas être un sujet pour le club. « Robert Louis-Dreyfus Navette Paris aéroport avait l'habitude de dire à ce propos : "J'en n'ai rien à foutre de ça. Ce n'est même pas le prix d'une des deux jambes de mon n°9 !" Le club avait conscience de perdre un peu d'argent, mais ce n'était qu'une goutte d'eau », appuie Lestrelin. Enfin, on a souvent entendu dire que Bernard Tapie avait sciemment offert ce privilège aux associations de supporters dans le but de servir ses intérêts personnels. Mais là encore, nos deux intervenants ne sont pas d'accord. Si, pour Christophe Bouchet, il ne faut pas voir dans cette décision « un calcul ni une instrumentalisation du sujet par Bernard Tapie pour servir ses propres intérêts », notre spécialiste des tribunes reste pour sa part plus mesuré : « C'est quelqu'un qui, à l'époque, a des ambitions électorales à Marseille, il a besoin d'éventuels soutiens et il est détesté par une partie du PS local... Je pense qu'il y avait une forme d'instrumentalisation derrière tout ça. Après, on ne saura jamais quelles étaient les intentions réelles de Tapie, mais il y avait forcément un calcul. »

La victoire, les galères et le poids croissant des supporters

Tapie a donc jeté les bases du système, mais c'est bien à son départ du club, en 1994, que le système va passer d'artisanal à industriel. Après avoir tutoyé les sommets en remportant la Coupe d'Europe en 93 face au Milan AC, le club ne profite pas longtemps de cette gloire naissante. L'affaire VA-OM ouvre en effet la voie à une ère bien plus sombre, entre scandale judiciaire et rétrogradation en seconde division. Et ce sont les déboires de l'Olympique de Marseille qui vont paradoxalement permettre aux associations de supporters de consolider leur nouveau pouvoir en tribunes et entériner, de fait, leur main-mise sur les abonnements en virages. « Les rapports de force deviennent à l'avantage des groupes de supporters qui incarnent, dans un environnement extrêmement difficile et instable pour le club, un pôle de stabilité, acquiesce Lestrelin. Finalement, ils sortent gagnants de cette période-là, des années D2 et de la transition vers l'époque Louis-Dreyfus et acquièrent un statut très important au milieu des années 90. » Ce constat, Christophe Bouchet ne le remet pas en question, au contraire : « Le club a ratatouillé complètement (sic), et quelque part, c'était important pour la municipalité que ça ne sombre pas. Donc c'est vrai que la mairie était bienveillante... ou tout du moins, elle n'était pas malveillante envers les supporters. » Sur le terrain, l'OM n'était donc plus l'élève brillant que la France avait connu peu de temps auparavant. La survie du club, ainsi que le maintien de sa popularité et de son aura sont donc à mettre à l'actif des supporters, de leur travail acharné pour animer les tribunes et de l'amour qu'ils portent à leurs couleurs. Difficile derrière de venir leur reprendre un droit qu'ils avaient gagné légitimement...

D'autant que si l'on a maintes fois répété que les pouvoirs des virages étaient autant de bâtons dans les roues des dirigeants, il faut savoir que cette situation ne déplaisait pas à tout le monde, bien au contraire. Christophe Bouchet le sait mieux que quiconque : « Les supporters sont devenus une manière de contrôler le club par l'extérieur. Le club était un peu en délicatesse et quand ça n'allait pas, on s'est aperçu que c'était une manière de... ne pas d'avoir la main sur le club, il ne faut pas exagérer, mais disons qu'il y a des gens à l'extérieur qui ont toujours eu intérêt à perturber le système pour que le club ne se relève pas trop vite. » Ludovic Lestrelin va plus loin dans son explication : « À Marseille, la mairie a un rôle extrêmement important vis-à-vis de l'OM, parfois en sous-main, et les supporters y ont des relations. Ils peuvent passer par des intermédiaires, des élus, pour faire pression sur le club. Il y a donc des rapports de force qui s'instaurent. Et donc tu as des groupes qui s'installent et qui deviennent très clairement des acteurs politiques, à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur du monde du football. » À Marseille comme ailleurs, football et politique font souvent bon ménage. À partir du milieu des années 90, et plus encore au moment de la reconstruction du Vélodrome dans l'optique de la Coupe du monde 98, les supporters sont devenus des acteurs incontournables du club. Des acteurs avec qui il faut désormais composer coûte que coûte. « Le destin et les intérêts de l'OM sont complètement liés au destin et aux intérêts des groupes. Ça devient donc des partenaires avec lesquels il faut négocier, batailler, et qui, parfois, sont capables de peser sur les décisions de l'OM en sollicitant leurs alliés à la mairie. »

Difficile de s'attaquer à la bête

On le voit, plus qu'un commun accord entre la direction de l'OM et les associations de supporters, le système de commercialisation des abonnements par les virages s'est progressivement imposé de lui-même, au gré des aléas de l'histoire récente du club phocéen. Et malgré quelques tentatives de reprise en main, les différents présidents de l'OM ont tous fini par lâcher l'affaire face à la cascade d'emmerdes que cela impliquait. Quelque temps après son arrivée au club, Christophe Bouchet a bien essayé de réformer en partie le système de billetterie en virages avant de finalement jeter l'éponge, comme d'autres avant lui : « On s'est d'abord aperçu que la billetterie était mal gérée. Ou du moins qu'il y avait mieux à en tirer. On a donc commencé par avoir une politique de billetterie significative, au sens moderne du terme, c'est-à-dire en essayant de voir un peu qui il y avait dans les tribunes, comment ça se passait, qui faisait quoi et comment on pouvait améliorer la rentabilité du système. Mais grosso modo on savait, parce qu'on n'était pas complètement idiots, qu'il ne fallait pas toucher aux virages. Mais comme on a eu des résultats qui nous ont permis de remonter la pente assez vite, on a pu augmenter les tarifs dans le stade et c'est à partir de là qu'on a commencé à s'intéresser à la question des virages. On s'est dit que si on en avait la gestion, on pourrait améliorer encore plus les choses. On a donc commencé un peu à regarder ce qu'il s'y passait pour finalement, très vite, ne pas aller plus loin. On savait que c'était touchy comme sujet. » Il aura donc fallu attendre la saison 2015/2016 et le retour de « Petit vélo » au Vélodrome pour assister à la chute d'un système vieux de presque trente ans. Et si le coup porté aux associations de supporters ne leur est pas fatal, la révolution est bel et bien en marche dans la citée phocéenne.

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Youstress
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par Youstress »

Bonsoir à toutes et à tous,

Et les panneaux acoustiques?

On comprend rien à ce que dit le speaker du stade.

L'ambiance pourrait être bien meilleure en plus...

Des infos?

Je n'arrive pas à relancer Arema à ce sujet.
L'OM est quoiqu'il arrive un club légendaire. Hélas les équipes ne sont pas toujours à la hauteur du mythe... j'ai le sang bleu et blanc!
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Youstress
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par Youstress »

Bonsoir à toutes et à tous,

Les fuites dans la boutique? C'est du passé?
Dernière modification par Youstress le 06 nov. 2015, 19:58, modifié 1 fois.
L'OM est quoiqu'il arrive un club légendaire. Hélas les équipes ne sont pas toujours à la hauteur du mythe... j'ai le sang bleu et blanc!
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Youstress
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par Youstress »

Bonsoir à toutes et à tous,

Des infos sur le centre commercial?
L'OM est quoiqu'il arrive un club légendaire. Hélas les équipes ne sont pas toujours à la hauteur du mythe... j'ai le sang bleu et blanc!
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boLshoI boozE
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par boLshoI boozE »

Salut à tous.

Petite nouveauté qui est peut-être passée inaperçue ce jeudi soir en EL !!
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populOM
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par populOM »

Les filets de sécurité sont à nouveau installés en bas des virages à cause de quelques fatiguer ayant jeté des projectiles lors du dernier match OM OL, on peut regretter. :baad:
rad6387
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

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boLshoI boozE a écrit :Salut à tous.

Petite nouveauté qui est peut-être passée inaperçue ce jeudi soir en EL !!
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Une bonne idée pour l'euro. En mettre tout autour du stade pourrait être sympa.
Fab42004
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

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boLshoI boozE a écrit :Salut à tous.

Petite nouveauté qui est peut-être passée inaperçue ce jeudi soir en EL !!
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Je confirme que c'est passé complétement inaperçu! :( Arema nous les brisent à laisser ce stade à l'agonie surtout qu'il suffirait de pas grand chose.
Juventus
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Re: [Marseille] Stade Vélodrome (67,354) - EURO 2016

Message non lu par Juventus »

OM-NICE : 50 000 SUPPORTERS ATTENDUS

Si les supporters niçois brilleront par leur absence, demain après-midi, à cause des arrêtés ministériel (leur interdisant de se déplacer) et préfectoral (interdiction de circuler, stationner et accéder au stade Vélodrome), l'arène marseillaise devrait connaître une belle affluence pour ce derby de la Méditerranée dont le coup d'envoi sera donné à 17 heures. Mardi, 45 000 billets avaient été écoulés, laissant espérer la présence de quelque 50 000 supporters et sans doute une belle ambiance.

OM : Michy a pris date pour Nice
Pour la première fois depuis le 20 septembre et la réception de Lyon (1-1), toutes les tribunes du Vel' seront enfin ouvertes, ce qui explique aussi le déploiement d'un important dispositif des forces de l'ordre. Cet appui populaire devrait constituer un atout supplémentaire pour la bande à Michel.

Quant aux Niçois, ils prendront un bain de foule auprès de leurs fidèles avant de prendre la direction de Marseille. La Populaire Sud, la section la plus chaude du club azuréen, a appelé tous les amoureux du Gym à venir témoigner leur soutien à Ben Arfa et ses partenaires avant leur départ, au stade Charles-Ehrmann aujourd'hui, à 16h30.

LaProvence samedi 7 novembre.
Couleurs Blanc et Noir Le Vélodrome FAN de la Juve ! MERCI Marseille ... Le Juventus Stadium un stade référence.
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