Elwe a écrit :Je vais essayer d'être plus clair et je précise tout de suite que ce n'est qu'un point de vue et non une vérité générale.
-Aujourd'hui la FFR se base sur une dizaine d'évènements hors rugby pour rentabiliser son stade. Ce constat part du principe que le SDF ne possédant pas de toit amovible il est facile d'attirer des concerts. Sur le papier pas de problème.
-Mon hypothèse est que le SDF peut également se doter d'un toit amovible (style toit léger prévu à RG), le coût est relativement faible et l'installation ne doit pas prendre trop de temps (évidemment pour l'insertion architecturale c'est un autre problème). Dans ce cas là nous aurions deux stades de 80000 places avec toit amovible et avec un nombre d'évènements qui n'est pas extensible à l'infini - J'ajoute à cela la présence d'un Bercy rénové, d'une arena 92, et d'un PDP qui pourrait aussi se doter d'un toit amovible/fermé mais là c'est pure spéculation - c'est pour cela que je vois mal comment faire pour rentabiliser tout ça.
On peut également dire que le consortium SDF est la propriété de Vinci et de Bouygues soit 2 des 3 grands groupes de BTP français ce qui ne va pas sans être problématique pour la FFR car le coût des travaux pourrait être bien plus important que les 600 millions budgétisés.
Soyons clair, la construction d'un stade evenementiel de cette taille ne sera pas rentabilisée avant 50 ans (autrement dit jamais, par ce que d'ici là le stade sera dépassé).
Vu le toit du SDF, la couverture est au contraire impossible sans une refonte total de la toiture des tribunes, contrairement à une couverture massive de béton comme le Parc des Princes qui elle n'aurait pas de mal à supporter une toiture pour la pelouse.
Vinci et Bouygues seraient heureux de construire le nouveau stade de la FFR, ils vont plutot leur dérouler le tais rouge pour décrocher le marché.
L'exploitation du SDF c'est un chiffre d'affaire de quelques millions d'euros par an pour le consortium, la construction d'un stade couvert de 83 000 c'est des centaines de millions d'un coup, en plus il y a la possibilité de décrocher un contrat d'exploitation préférentiel (on voit mal la FFR gérer elle même l'organisation de concert

).
L'énorme perdant dans l'histoire serait le consortium exploitant le SDF et non la FFR (je parle bien du concessionnaire exploitant et non de la société constructrice, même si c'est la maison mère).
Le SDF se retrouverait face à un stade plus récent, plus grand et couvert...