par benoit62 » 05 Juin 2012, 10:54
Gervais Martel a-t-il vraiment une solution miracle en poche ?
Juin, mois de tous les espoirs mais aussi de toutes les craintes... Dans la foulée d'une saison indigne de son statut, le RC Lens doit ouvrir au plus vite une autre page : celle de sa pérennité. Et dans un contexte extrêmement flou, tant sur le plan sportif que financier, Gervais Martel joue gros. De sa capacité à reprendre la main, dépendent pour une large part l'avenir du Racing et... le sien.
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Le match que Gervais Martel livre depuis quelque temps déjà n'est sûrement pas le plus simple à gérer de sa carrière de président au long cours. Le patron lensois aimerait, ce n'est un secret pour personne, retrouver une liberté de manoeuvre au niveau de l'actionnariat du club. Mais plus le temps passe, plus le nuage de doutes concernant l'émergence prochaine d'un éventuel repreneur à son côté s'épaissit.
> 30 juin, date butoir. En vertu d'un accord passé avec le Crédit Agricole du Nord - Pas-de-Calais qui possède 61,10 % du capital du club - et même un peu plus, via sa filiale Nord Capital Investissement (8,90 % supplémentaires) -, Gervais Martel a la possibilité, jusqu'au 30 juin, de récupérer les parts de l'actionnaire majoritaire du moment (soit une somme d'environ 8 millions d'euros plus les frais annexes), par le biais d'une intervention d'un ou plusieurs partenaires. Au-delà , le CA aura le loisir d'agir à sa guise, ce qui pourrait le fragiliser.
Jusqu'ici, le patron lensois s'est toujours montré confiant. « Je travaille, je travaille ! », a-t-il souvent répété, se voulant énigmatique pour sans doute éloigner la curiosité ambiante. Parallèlement, on a souvent évoqué des discussions avec des investisseurs potentiels russes ou kazakhs ; ainsi qu'avec un fonds de pension américain. La rumeur rapporte même que Gervais Martel aurait été vu en compagnie, précisément, d'interlocuteurs des pays de l'Est dans un établissement de luxe de la région. Quel crédit accorder à ces frémissements ?
> Quelle stratégie sportive ? Des doutes, des interrogations et surtout des inquiétudes... Un tel maelström n'induit évidemment pas la clarté et c'est bien ce qui chiffonne Gervais Martel à l'heure où une stratégie sportive cohérente, en rupture avec celle des derniers mois de compétition, devrait émerger des réflexions. « Je ne peux pas peser sur le sportif si ce n'est pas moi qui suis aux affaires. Disons donc qu'on est en "stand-by" », a cru bon, hier, de souligner le président lensois, signifiant par là qu'il pourrait très bien être mis... hors jeu. « À ce jour, il n'y a rien de réglé, je ne peux donc rien dire. Je continue mon boulot, on verra bien. J'ai jusqu'à la fin du mois pour trouver une solution... » Des mots lourds de sens dont on ne va pas dire qu'ils rassurent spécialement alors que la position de l'entraîneur, Jean-Louis Garcia, un temps remise en question en privé compte tenu de l'absence d'une ligne directrice forte au cours de la saison écoulée, ne semble plus, pour l'instant, menacée. « Là -dessus, j'ai déjà apporté un démenti », précise d'ailleurs Gervais Martel, histoire de rappeler qu'il avait, très vite, réfuté toute idée de départ de l'ex-technicien angevin dans la foulée d'un déjeuner pris, à Paris, avec... Antoine Kombouaré. •
source : voix du nord
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